Quand maigrir ne fonctionne pas : comprendre le syndrome métabolique et l’insulinorésistance
Si vos efforts pour perdre du poids semblent inefficaces, il peut être utile de chercher plus loin : le syndrome métabolique pourrait être une des clés 🔑 pour comprendre cette résistance.
Et ce n’est pas un phénomène isolé : en France, près d’une personne sur cinq serait concernée par le syndrome métabolique, selon l’INSERM (2023).
Au-delà du discours suranné « mangez moins, bougez plus » qui ne fonctionne pas, cet article vise à vulgariser des mécanismes biologiques complexes et fascinants. Une occasion de mieux conscientiser la merveilleuse mécanique de notre corps et… de sortir de la fatalité.
➸ L’équation de départ était pourtant implacable et placardée partout:
ingestion alimentaire 🍔 > dépense physique ⚽️ = stockage
Si malgré une alimentation équilibrée 🌱, une activité physique régulière 💪 et une discipline sans faille 🥵, la balance continue de narguer vos efforts, votre sentiment d’injustice et votre silhouette, le syndrome métabolique pourrait bien être l’explication que vous attendiez.
QU’EST-CE QUE LE SYNDRÔME METABOLIQUE ?
Du bidou à la bedaine : Un des symptômes clés du syndrome métabolique est de la graisse au niveau de la ceinture abdominale, plus précisément selon les critères retenus, un tour de taille ≥ 80cm pour les femmes 🧍♀️ et ≥ 94 cm pour les hommes 🧍♂️.
Au-delà du tour de taille 📏 , de l’indice de masse corporelle (IMC), le syndrome métabolique est couramment confirmé par
- 💉des tests sanguins:
- triglycérides (graisses qui circulent dans le sang) trop hauts ;
- cholestérol HDL trop bas : le « bon cholestérol » aide à éliminer l’excès de graisses des vaisseaux sanguins,
- glucose à jeun
- la prise de tension artérielle et une insulinémie pour évaluer une éventuelle résistance à l’insuline.
Alors, oui, le déséquilibre alimentaire, le manque d’exercice et/ou la génétique ont fait dérayer la machine de sorte que le métabolisme dysfonctionne profondément et la perte de poids ne s’enclenche plus. Votre corps ne sait plus par où « couper dans le gras ».
L’approche classique de ce syndrome est bien documentée, mais il est important d’enrichir cette compréhension par le prisme de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). Celle-ci offre un véritable soutien de santé naturelle et permet une lecture plus énergétique et globale du corps. La Méthode Zhong Fu propose des solutions concrètes et adaptées pour accompagner ces déséquilibres 🔁
POURQUOI C’EST IMPORTANT DE LE DETECTER ? 🔍
Entre le syndrome métabolique et le diabète de type 2, il n’y a qu’un pas : le syndrome métabolique est un précurseur direct de ce type de diabète mais également des maladies cardiovasculaires. C’est un véritable enjeu de santé.
BON À SAVOIR AVANT D’ATTAQUER LE SUJET
Pour décrypter le mécanisme, penchons-nous sur deux facteurs sous-jacents de ce dysfonctionnement : le fonctionnement anormal du tissu adipeux et la résistance à l’insuline. Et on va voir ici que c’est difficile de trancher la question de l’œuf 🥚 et la poule 🐓 : qui a commencé à s’embrouiller avec qui ? En quelque sorte, des œufs brouillés… vous suivez ?
Il s’agit bien d’un dysfonctionnement métabolique, qui, selon la grille de lecture de la médecine chinoise, résulte d’un dérèglement chronique touchant plusieurs organes trésors et ateliers du corps.
Rééquilibrer ce métabolisme demande du temps : le corps doit réapprendre à fonctionner autrement pour restaurer son équilibre profond. ⚖️
Et votre corps peut tout…. Grâce à vous et à vos efforts qui devraient être plus conscients et plus ciblés. On vous explique tout…
QUI A DIT QUE LA GRAISSE NE SERVAIT QU’À MINER MON ESTIME DE MOI ?
La graisse corporelle n’est pas une masse inerte qui ne sert qu’à vous désespérer. Plus spécifiquement, la graisse de l’intérieur du bidou (plus scientifiquement « le tissu adipeux abdominal viscéral » qui entoure les organes internes) participe à la régulation de notre métabolisme et communique avec nos autres organes tels que le foie, les muscles 💪, le cœur 🫀 et les vaisseaux.
Elle secrète différentes substances qui jouent un rôle crucial dans :
- la régulation du métabolisme énergétique,
- l’inflammation systémique,
- le contrôle de la sensibilité à l’insuline et
- les fonctions cardiovasculaires.
En cas d’excès de cette graisse viscérale, l’utilisation et le stockage du sucre et des lipides se dérèglent. De plus, le tissu, conçu pour activer ponctuellement une alarme inflammatoire 🔥 en cas de besoin, s’emballe et déclenche cette alarme en continu. Résultat : un état inflammatoire systémique s’installe, affectant notamment la paroi des vaisseaux sanguins (avec le risque d’obstruer les artères) et la paroi intestinale.
Donc, l’excès de poids entraîne la prise de poids… Alors comment rétablir un dialogue convivial et réconcilier le tissu adipeux et le reste du corps ?
Et pour tenter de vulgariser le phénomène, on va aussi s’intéresser à un facteur sous-jacent de ce dysfonctionnement qui est la résistance à l’insuline ❌
INSULINORÉSISTANCE : QUAND LA MACHINE S’ENRAYE
Dans un état d’insulinorésistance, ce processus ne fonctionne plus correctement :
Une alimentation riche en sucres simples (pâtisseries, boissons sucrées) et en graisses saturées (aliments transformés) provoque des pics répétés de glycémie et de libération d’insuline.
Avec le temps, cette sursollicitation des cellules entraîne une désensibilisation des récepteurs de l’insuline, les rendant moins efficaces pour capter le glucose. Imaginez que la serrure des cellules « rouille » et que la clé (l’insuline) ne peut plus bien ouvrir la porte.
Le glucose reste dans le sang, car il ne peut pas entrer efficacement dans les cellules.
Pour compenser, le pancréas produit davantage d’insuline. Cela signifie qu’il doit « forcer » pour faire entrer le glucose dans les cellules.
- Cette sursollicitation des cellules entraîne une désensibilisation des récepteurs de l’insuline et donc encore plus d’insuline dans le sang.
Pendant un certain temps, cette production excessive d’insuline peut maintenir une glycémie normale, mais cela fatigue le pancréas.
- Le pancréas ne donne plus au cerveau les bons signaux de satiété à court terme avec l’insuline et donc on a faim et donc on risque d’ingérer plus de sucres rapides et de graisses… ce qui nous ramène au 1er item.
Avec le temps, si cette situation persiste, le pancréas ne parvient plus à produire suffisamment d’insuline, et la glycémie commence à augmenter de façon chronique.
❌ Le glucose « colle » aux parois des artères
❌ L’excès d’insuline dans le sang favorise la conversion du glucose en triglycérides qui vont être stockés dans le tissu adipeux de l’abdomen
❌ Le tissu adipeux perturbé ne donne plus au cerveau les bons signaux de satiété à long terme avec la leptine et donc ingestion de plus de sucres rapides et graisses…. Et on recommence un cycle de pic de glycémie.
❌ La graisse viscérale, située autour des organes internes, produit des substances inflammatoires appelées cytokines. Ces molécules perturbent la signalisation de l’insuline dans les cellules. Plus il y a de graisse abdominale, plus l’inflammation chronique s’installe, réduisant encore davantage la sensibilité à l’insuline.
Avec un mode de vie sédentaire :
- L’absence d’activité physique limite la dépense énergétique et empêche les muscles d’utiliser efficacement le glucose.
- Les muscles sont les principaux consommateurs de glucose dans le corps. Moins ils sont sollicités, moins ils sont habitués à répondre efficacement à l’insuline, comme un sportif qui perd en entraînement et en réactivité.
Le stress oxydatif, causé par un excès de radicaux libres (produits par la pollution, une mauvaise alimentation ou le tabac), endommage les récepteurs de l’insuline et perturbe leur fonctionnement.
Manque de sommeil
- Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité perturbe la régulation hormonale, en particulier celle de l’insuline et de l’hormone de la satiété (leptine).
- Cela peut entraîner une résistance à l’insuline, même en l’absence d’obésité.
Prise de poids rapide
- Une prise de poids brutale, surtout sous forme de graisse, peut dépasser la capacité des cellules à gérer le glucose, augmentant le risque d’insulinorésistance.
Médicaments ou substances toxiques
- Certains médicaments (comme les corticostéroïdes) et l’exposition prolongée à des polluants environnementaux peuvent altérer la sensibilité des cellules à l’insuline.
- Ces substances perturbent également le microbiote intestinal, qui joue un rôle dans le métabolisme du glucose.
Facteurs génétiques
- Certaines personnes ont une prédisposition génétique à une réponse réduite à l’insuline. Ces facteurs héréditaires peuvent influencer la sensibilité des récepteurs cellulaires.
Conclusion de cette 1ère partie
Nous avons exploré les fondements du syndrome métabolique : ses manifestations, ses impacts sur le métabolisme, et les mécanismes biologiques comme le rôle de la graisse viscérale et la résistance à l’insuline. Comprendre ces aspects est une première étape cruciale pour reprendre en main son équilibre métabolique. Mais quelles sont les solutions concrètes pour prévenir ou inverser cette tendance ?
Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir des pistes d’action claires, allant des conseils pratiques aux approches naturelles comme la Méthode Zhong Fu.